Vendredi 17 février à 19h : Vernissage

Ségolène Garnier développe depuis une trentaine d’années une pratique plurielle d’estampe, de dessin, de sculpture et d’installations in situ. Elle interroge notre perception de l’espace et la vie qui s'y developpe, à travers les structures du vivant, le vide, le fermé et l’ouvert. Et cherche « les seuils d’indistinction* » entre paysage et architecture, vivant et inanimé, naturel et artificiel; ce « lieu où les charges des polarités contraires se neutralisent, centre vide* » d’où surgit tout mouvement de vie.

Depuis quelques années, elle est investie dans plusieurs projets eco-responsable, et tente de faire coïncider son travail plastique avec les enjeux éco-feminstes, notamment autour des encres et teintures végétales.

La série Mesh se compose d’une multitude de petits formats dont certains s’associent pour former de vastes compositions. Dans ces dessins à la plume, la couleur évolue de manière fluide en un fin réseau de formes géométriques simples : cercles, carrés, triangles.

Les extensions et rétractions de ces trames évoquent des maillages 3D. L’ensemble constitue un bestiaire de figures hybrides associant formes animales, végétales et minérales, évoquant les liens interespèces.

Tout un petit monde à la fois enfantin et inquiétant se compose selon les fluctuations des mailles et des couleurs qui font émerger des figures mouvantes, dansante. La composition en série offre au spectateur la possibilité de créer ses propres liens entre les figures et d’y construire des narrations ouvertes.